BIULETYN PARAFIALNY
BULLETIN PAROISSIAL
Paroisse polonaise Ste Elisabeth Duszpasterstwo Polonijne
Eglise du Millenium Misjonarze Oblaci Maryi Niepokalanej
21, rue de Béthune O.Grzegorz Napierała omi
62300 Lens Email : paroisse.millenium@sfr.fr
él : 03.21.78.60.89 Email : paroisse.millenium@sfr.fr
DÉCEMBRE 2017
Bóg rozmiłowany w nas, przyciąga nas swoją czułością,
rodząc sie ubogi i kruchy pośród nas, jako jeden z nas.
Rodzi się w Betlejem, co oznacza “dom chleba”.
Wydaje się, jakby chciał nam przez to powiedzieć,
że rodzi się jako chleb dla nas; rodzi się do życia,
aby dać nam swoje życie; wchodzi w nasz świat,
aby nam przynieść swoją miłość.
Papież Franciszek
Dieu, épris de nous, nous attire par sa tendresse,
naissant pauvre et fragile au milieu de nous,
comme un de nous.
Il naît à Bethléem, qui signifie « maison du pain ».
Il semble ainsi vouloir nous dire qu’il naît comme pain pour nous ;
Il vient à la vie pour nous donner sa vie ;
Il vient dans notre monde pour nous porter son amour
Pape François
Synu Przeczystej Dziewicy i Matki,
Spoczywasz w żłobie mimo swej wszechmocy;
Spraw, by na świecie uznano Twą władzę,
Jezu najmilszy.
Rodzisz się, Panie, by niebo dać ludziom,
A jako człowiek jednym z nas się stałeś;
Oświeć umysły i serca pociągnij
Więzią miłości.
Z Liturgii godzin
Niech Bóg, który się rodzi znajdzie swoje miejsce w naszych sercach,
Que Dieu qui vient habiter parmi nous, trouve sa demeure dans nos cœurs
Moje najlepsze życzenia dla każdego z Was, waszych Rodzin
oraz całej Parafii !
Une bonne fête de Noël à vous Tous !
Ks. Grzegorz OMI
03 Décembre 1er dimanche de l’ Avent B
Pourquoi dans ce passage Jésus répète-t-il trois fois l’injonction Veillez sous forme d’avertissement ? Pourquoi la liturgie a-t-elle choisi ce passage pour commencer la lecture de Marc et le temps de l’Avent, le temps de l’attente par excellence ? Sans doute pour nous inviter à méditer sur le sens et la nature même du mot « veiller »
10 Décembre 2ème dimanche de l’ Avent
En ce second dimanche d’attente, où nous entendons la voix du Baptiste qui crie dans le désert en annonçant la venue du Messie, nous pouvons nous laisser interpeller par la première phrase de l’évangile de Marc. A eux seuls, ces quelques mots résument et magnifient la foi chrétienne, dans une fulgurante inouïe.
17 Décembre 3ème dimanche de l’ Avent
En ce troisième dimanche d’attente, Jean nous invite à méditer sur le thème de la Lumière. La Lumière qui vient et qu’annonce le Baptiste c’est le Verbe de Dieu, le Messie tant attendu d’Israël, celui que Dieu a consacré par l’onction et qui vient annoncer la Bonne Nouvelle aux humbles, prophétise Isaïe (1ère lecture)
24 Décembre 4ème dimanche de l’ Avent
L’évangile de ce jour mérite la plus grande attention et une écoute vigilante. Dieu se fait homme. Le Tout-Puissant se fait petit enfant dans le sein d’une jeune femme. Quel mystère ! Comment ne pas être bouleverse par cet évangile, Dieu, pour toujours, est l’un de nous pleinement, totalement et silencieusement.
25 Décembre Nativité du Seigneur
« Dieu s’est fait homme pour que l’homme devienne Dieu ! » par ces mots fulgurants, saint Irénée, évêque de Lyon au IIème siècle, exprime l’inouïe : l’Incarnation de Dieu en un homme, Jésus, que nous célébrons en cette nuit de Noël, Dieu s’est fait ce que nous sommes pour que nous devenons ce qu’il est.
31 Décembre La Sainte Famille
Syméon, Anne, deux vieillards habités par une même attente et habitués du temple, laissent éclater la joie d’avoir vu avec leurs yeux de chair le salut de Dieu ! Mais pour reconnaître en ce bébé issu d’une famille pauvre (qui ne peut offrir que deux tourterelles) le Messie d’Israël, il a bien fallu que l’Esprit de Dieu les éclaire.
SAINTS DU MOIS
04 Sainte Barbe (martyre)
06 Saint Nicolas
08 Immaculée Conception de la Vierge Marie
13 Sainte Lucie(martyre)
17 Saint Lazare, disciple et ami de Jésus
19 Saint UrbainV, pape d’Avignon
25 Nativité de Jésus :NOËL
26 Saint Etienne 1er martyr chrétien
27 Saint Jean, apôtre et évangéliste
31 La Sainte Famille de Jésus ,Marie et Joseph
01 Visite des malades
02 17h30 Nabożeństwo do Matki Bożej
03 réunion des jeunes se préparant à la Confirmation
07 8h00 Adoration du Saint Sacrement
08 L’Immaculée Conception de la Vierge Marie, Solennité– messe à 18h
09 17h30 Koronka do Miłosierdzia Bożego (Prière à la Divine Miséricorde)
26 10h00 Messe - la Fête St Etienne premier martyr
30 17h00 Groupe de prière de St Padre Pio
« NE NOUS LAISSE PAS ENTRER EN TENTATION »
Le dimanche 3 décembre 2017 débutera le temps de l’Avent. Les évêques de France et des pays francophones ont décidé qu’avec le début de l’année liturgique entrera en usage dans la prière publique la nouvelle traduction du Notre Père. Il a semblé opportun de ne pas attendre la prochaine promulgation de l’édition renouvelée en langue française du Missel Romain pour en extraire le notre Père….
Le changement porte sur les mots latins « Et ne nos inducas in tentationem », actuellement traduits par la formule : « et ne nous soumets pas à la tentation. » Elle devient : « et ne nous laisse pas entrer en tentation ».
Des voix se sont régulièrement fait entendre pour regretter l’ambiguïté d’un énoncé qui pouvait laisser supposer que Dieu lui-même était à l’origine de la tentation. Tout ce que jésus nous a révélé de son père ferme la porte à cette interprétation. La nouvelle traduction est manifestement plus fidèle à la Révélation.
Dans les semaines et les mois qui viennent, les pasteurs et les différents acteurs de la vie des communautés sont appelés à faire preuve de pédagogie. Il n’est pas facile de modifier dans les mémoires l’automatisme des formules souvent répétées, parfois depuis le jeune âge.
L’attention nécessaire permettra certainement de sortir des réflexes acquis et de redécouvrir toute la richesse et la profondeur de la prière que jésus a apprise à ses disciples. Les mots pourront retrouver pour tous la saveur de la première fois.
Le service National de la Pastorale Liturgique et Sacramentelle a mis en ligne dur le site de la Conférence des évêques de France un dossier d’animation très facile à reproduire et à diffuser. Le service diocésain tient à la disposition des paroisses et des groupes des signets qu’il sera commode d’insérer dans tous les supports liturgiques, notamment les missels.
Ce changement dont les effets spirituels seront précieux pour tout le Peuple de Dieu met en lumière l’importance et la difficulté du travail de traduction des textes de la Sainte Ecriture et des livres liturgiques. Les patientes recherches pour ajuster la traduction de la 6ème demande du Notre Père en témoignent.
La liturgie est une œuvre divine confiée à l’Eglise. Elle ne révèle pas d’abord et fondamentalement du libre vouloir des participants, même si leur expression n’en est pas exclue. Il est donc logique et normal que la liturgie soit célébrée en suivant des rituels qui en manifestent la finalité et ne révèlent pas fondamentalement de multiples contingences personnelles et locales.
Même si l’Eglise reconnait des rites différents, la liturgie en révèle l’unité qu’elle nourrit. Pendant une longue période de l’histoire de l’Eglise en Occident, l’utilisation de la langue latine pour les célébrations liturgiques a, pour sa part, contribué à exprimer et fortifier cette unité. Dans notre diocèse, des communautés gardent, de façon heureuse, vivante cette tradition en pleine fidélité avec le développement de l’enseignement de l’Eglise.
Pour des raisons évidentes, liées à la compréhension de la liturgie proposée par le concile Vatican II, à la participation des fidèles et à l’évolution des cultures, l’utilisation des diverses langues s’est imposée. Cette ouverture a des effets bénéfiques. Elle fut et demeure source de découvertes, d’expressions et d’approfondissements, notamment dans l’accueil de la parole de Dieu et de son partage.
Les langues sont diverses et il importe qu’en tous les points de la terre, la liturgie garde la mission et la place évoquée plus haut. La référence aux textes latins qui peuvent être eux-mêmes des traductions demeure l’un des moyens de signifier et garder l’unité. Pour autant, l’élaboration des traductions liturgiques ne peut pas se réduire à un simple exercice de version latine. Les langues n’ont jamais les unes par rapport aux autres une parfaite symétrie de syntaxe, de vocabulaire, de signification. Une traduction trop littérale du texte d’origine peut écarter du sens primitif plus qu’elle n’en rapproche ! Le travail de traduction ne sera jamais achevé. Il exige un affinement permanent qui sera toujours à l’étroit dans une formulation déterminée.
Ce constat permet de comprendre pourquoi le pape François souhaite une meilleur collaboration entre les instances de l’Eglise Qui ont en charge la traduction des textes de la Sainte Ecriture et des livres liturgiques. Celle-ci doit aider à entrer dans le même et unique mystère. Elle ne peut cependant pas ignorer le génie propre de chaque langue et son évolution.
Il n’est pas simple de permettre à chacun de recevoir l’annonce de la Bonne Nouvelle dans sa langue, même si le cœur est plus sollicité que la traduction. L’Esprit Saint et l’humilité nous imposent de reconnaitre enfin que le discours humain n’épuisera jamais le mystère de Dieu qui se dit dans l’histoire et le langage des hommes !
+ Jean-Paul JAEGER
Notre Père qui es aux cieux,
que ton nom soit sanctifié,
que ton règne vienne,
que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour.
Pardonne-nous nos offenses,
comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés.
Et ne nous laisse pas entrer en tentation,
mais délivre-nous du Mal.